Après avoir longtemps hésité entre fait chevalier seul ou s’allier avec les candidats de la gauche en vue de la présidentielle de 2022, la candidate socialiste a jugé salvatrice la dernière option. Anne Hidalgo a fait vœu d’une primaire de la gauche, une idée appréciée par Arnaud Montebourg, qui serait même prêt à sacrifier son projet pour la gloire de la gauche. Stagnante dans les sondages, un rassemblement serait la clé juste pour la gauche de s’affirmer dans les sondages ?
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« Que viennent participer à cette primaire les candidats qui veulent gouverner ensemble ! »
L’idée d’une primaire à la gauche, évoquée depuis de longs mois peine à se concrétiser. Cau Journal Télévisé de TF1, ce mercredi, la maire de Paris et candidate de gauche à la présidentielle a évoqué l’idée de l’organisation d’une primaire. L’initiative du futur candidat écologiste. « Organisons une primaire de la gauche, que viennent participer à cette primaire les candidats qui veulent gouverner ensemble ! », a-t-elle affirmé.
Alors que récemment, la semaine dernière, elle rejetait la proposition de quelques sympathisants de la gauche appelant à une primaire, Anne Hidalgo a fini par soutenir que la primaire est la seule pour faire exister la gauche dans cette présidentielle. A l’idée de l’organisation d’une primaire, l’ancien ministre et candidat, Arnaud Montebourg s’est dit «prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat commun».
La nécessité d’une primaire à gauche est sans doute indépassable, si on s’en tient aux données affichées par les sondages. Le plus illustre parmi eux, l’insoumis Mélenchon zest encore en dessous du seuil des 10 %. Anne, Hidalgo de son côté, dégringole et se trouve à 3 % des intentions de vote, d’après un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV.
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Une primaire populaire écartée plus tôt
L’idée d’une primaire populaire existe normalement à gauche, et devrait se dérouler du 27 au 30 janvier prochain. Cependant, des candidats comme Anne Hidalgo, Yannick Jadot ou Jean-Luc Mélenchon, investis de chaque côté par leur militant ont refusé d’y prendre part. Quelques semaines plus tôt, courant novembre, la candidate socialiste avait signifié son opposition aux instigateurs à travers un simple SMS.
« On a canalisé l’énergie d’activistes et d’acteurs qui, jusqu’à présent, comptaient sur la gauche pour traduire leurs attentes dans le champ électoral. Aujourd’hui, cette gauche-là n’assume plus ses responsabilités », regrette Samuel Grzybowski, l’un des porte-paroles de la Primaire populaire. « Elle est même irresponsable, poursuit-il, car elle joue la carte des différences présentées comme des divergences absolues à la pire période de l’histoire politique française ».
Après son passage sur TF1, ce mercredi, M. Grzybowsky a tenu à la remercier. A noter qu’en 2012, c’est une primaire qui avait porté François Hollande à la présidence française. Il en fut de même qui se trouvait à 16 % dans les sondages avant de s’écraser à 6 % dans les urnes. Déjà, la candidate de la droite, Valérie Pécresse est flattée dans les sondages quelques jours après son investiture en tant que candidate LR.