Décidément, la Covid-19 n’aura pas fait que des dégâts physiques. Plus d’un an et demi après l’apparition de cette pandémie, ses effets ne se limitent pas qu’aux 400 millions de cas recensés ni les 5 millions de morts. La santé mentale de nombreuses personnes a également été mise à rude épreuve. Parmi ces personnes, les jeunes sont les plus touchés. Relativement épargnés physiquement par la pandémie, les jeunes sont malheureusement les plus touchés psychologiquement.
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De plus en plus de jeunes sujets à des souffrances psychiques
L’apparition de cette pandémie depuis plus d’un an et demi a engendré un énorme mal-être psychologique pour de nombreuses populations. Comme la France, de très nombreux pays sont touchés par cette situation. Les hommes, les femmes tout comme les enfants sont concernés.
L’association « SOS Amitié » a publié son 11e observatoire des souffrances psychiques dans lequel les jeunes sont considérés comme les plus atteints. L’association souligne que le nombre d’appels s’est accru pendant la période du premier confinement, de l’entre-deux et du deuxième confinement.
En effet selon les données de cette organisation, 30% des moins de 25 ans ont évoqué l’idée de suicide. Ils représentent donc, par mail, 69% des personnes ayant fait allusion au suicide contre 40% en 2019.
Ils sont aussi 58% sur le réseau de discussion en ligne géré par les bénévoles de l’association. Les adolescents et les jeunes adultes ou étudiants sont donc les différentes catégories de cette couche majoritaire. SOS Amitié a quand même tenu à rappeler que « chez les jeunes 15-29 ans, le suicide est la 2e cause de mortalité dans le monde ».
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Les raisons de cette tendance délétère chez les jeunes
Il faut dire que le quotidien de tout un chacun a été fortement impacté par les contraintes liées à la pandémie. Le quotidien des jeunes n’y a donc pas fait exception. Cette tendance aux troubles psychiques peut s’expliquer par le fait que les possibilités d’aller et venir ont été fortement entravées surtout durant les périodes de confinement, et le non-rapprochement induit par les mesures barrières.
Cela a dû entraîner la peur chez les plus jeunes tout en accroissant leur sentiment d’insécurité et leurs difficultés à établir de nouveaux liens. Chez les adolescents, la période d’ouverture sur la vie sociale ou amicale et l’autonomisation vis-à-vis des parents ont été stoppées. Cela a entraîné des phobies et des troubles du sommeil et de l’alimentation, voire une véritable dépression.
Chez les étudiants, le sentiment d’un présent compliqué et d’un avenir incertain a entraîné en plus des maux précités de l’anxiété.
Même situation chez les plus âgés dans une moindre mesure
La répercussion de la Covid-19 sur la santé mentale même si elle est plus accentuée chez les jeunes, est également présente chez les plus âgés. Anxiété, dépression, angoisse ou pensées suicidaires sont tout aussi présentes au niveau des personnes à partir de la quarantaine d’âges. La souffrance psychique qu’a entraînée la pandémie est donc commune à toutes les générations.
Il faut aussi souligner que ce phénomène ne concerne pas uniquement la France. D’autres pays européens ou encore les États-Unis l’ont également observé.