Journées parlementaires du MoDem, le grand mouvement central prôné par François Bayrou au cœur des discussions !

Depuis le mercredi 8 septembre, les militantes et militants de MoDem sont réunis à l’ombre du Château de Cheverny pour leurs traditionnelles journées parlementaires.

Depuis le mercredi 8 septembre, les militantes et militants de MoDem sont réunis à l’ombre du Château de Cheverny pour leurs traditionnelles journées parlementaires. Au cœur des débats, la présidentielle était bien entendu le point central, notamment la création du fameux grand mouvement dont rêve François Bayrou.

François Bayrou sort ses cartes. À 7 mois de la prochaine présidentielle, le MoDem se mêle à la dance et est visiblement à l’offensive. Les militants de ce parti tiennent leurs journées parlementaires à Cheverny, sur les terres centristes du Loire-et-Cher pour une fois encore vanter « l’identification et l’unification du centre ». Le prochain scrutin présidentiel est également au menu.

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Le MoDem, un allié traditionnel de Macron

Ayant été un soutien de la première heure de Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, la posture de MoDem devrait rester la même pour 2022. François Bayrou et son équipe seront une fois encore aux côtés du président de la République pour sa réélection. Ces journées parlementaires résonnent déjà au son d’une campagne électorale.

Au pupitre dans la salle des trophées se défilent les différentes personnalités de la majorité présidentielle. Tour à tour, elles font l’éloge des 5 ans de gestion du pouvoir de Emmanuel Macron. La bonne relance économique du pays, la bonne gestion de la crise sanitaire liée à la covid-19, le bon score du chef de l’État dans les sondages… Les discours vont dans tous les sens.

Les cadres du MoDem sont également de la partie. Le groupe parlementaire s’est affiché au complet. Le parti dispose de 57 députés à l’Assemblée nationale, soit 10 de plus qu’au début du mandat. La dislocation prédite par certains observateurs n’a donc pas eu lieu. « Pour une majorité dont on nous disait qu’elle ne tiendrait pas, c’est une des majorités qui a le mieux tenu sous la cinquième République », s’est félicité le ministre chargé de Relations avec le parlement, Marc Fesneau, un membre du Modem. Cependant, il évite le triomphalisme : « Quand ça va mal, le risque est que certains quittent le navire. Mais quand tout va bien, il existe un risque que les troupes se dispersent », lance-t-il.

 

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La « maison commune » en attente

Au menu des sujets qui ont meublé ces journées parlementaires, la récente sortie du leader du parti François Bayrou le samedi 4 septembre a également occupé les discussions. Dans un entretien avec Figaro, le Haut-commissaire prônait la formation d’un grand mouvement politique central dans lequel doivent se retrouver toutes les sensibilités de la majorité présidentielle. Une idée soutenue par l’influent conseiller politique d’Emmanuel Macron, Stéphane Séjourné. Dans le Journal du dimanche, l’eurodéputé souhaite la mise en place de ce grand parti avant la présidentielle de 2022.

Selon le président de MoDem, « c’est le moment décisif. Ce n’était pas possible avant, cela ne le sera pas après. L’élection passée, on sera dans des épreuves de force ». Cependant, cette idée est loin d’emballer tous les partenaires de la majorité. Elle comporte de nombreuses zones d’ombre qu’il faut d’abord clarifier, notamment le cas Édouard Philippe.

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