Avec le retour du coronavirus en Europe, Londres a donné ce jeudi son feu vert au molnupiravir. C’est un traitement qui aide à limiter de moitié le risque de maladies graves et de décès.
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Les premiers médicaments anti-Covid-19 sont lancés
Le molnupiravir est commercialisé sous le nom de Lagevrio et a été approuvé par la British Medicines Agency MHRA pour une utilisation chez les individus qui souffrent de Covid légère et qui affichent au moins un facteur de risque d’avoir des maladies sévères. Les autorités sanitaires conseillent de le prendre le plus tôt possible après un test positif.
Pour les personnes malades les plus exposées
Les médicaments antiviraux tels que le molnupiravir agissent en diminuant considérablement la capacité d’un virus à se répliquer, ralentissant ainsi le développement de la maladie. Leur mode d’application peut être double. Elle peut empêcher les personnes qui ont été affectées d’éprouver des symptômes graves, et les personnes qui ont été en contact étroit avec elles peuvent également prévenir la maladie.
Selon un essai clinique mené par Merck (également connu sous le nom de MSD en dehors des États-Unis), donner aux patients ce traitement dans les quelques jours suivant un résultat de test positif, peut diminuer de moitié les risques d’hospitalisation.
Face au taux d’infection au Covid-19 le plus élevé au monde, le gouvernement britannique a déclaré le 20 octobre 2021 avoir fait la commande de 480 000 médicaments au monoprévir. Il a également signé un accord qui lui permet d’obtenir 250 000 traitements de ritonavir. Le ritonavir est un autre médicament antiviral des Laboratoires Pfizer aux États-Unis. Il a été utilisé pour lutter contre le VIH et son efficacité contre le coronavirus est en cours de test clinique.
Le molnupiravir, une avancée majeure
Ces traitements conviennent aux patients considérés comme les plus à risque pour soulager la pression sur les hôpitaux britanniques, qui déplorent la mort de plus de 140 000 personnes. Le pays dénombre aussi 1 000 hospitalisations chaque jour, et plus de 9 000 patients sont présentement hospitalisés en raison du Covid-19. Même si cela n’est pas encore proche du pic de la vague précédente, cela a suscité des inquiétudes quant à la situation difficile de cet hiver.
Le molnupiravir approuvé, constitue un progrès majeur qui peut aider à réduire les formes de maladies graves. Ce genre de traitement est très recherché depuis que la pandémie a fait son apparition. Les résultats des essais cliniques de Merck annoncés début octobre ont été salués comme une étape importante vers cet objectif.
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700 USD par dose
Les experts avertissent que ce type de traitement n’est pas une panacée et doit être complété par des vaccins, et non comme des substituts. Les agences de réglementation des médicaments aux États-Unis et dans l’Union Européenne ont commencé à évaluer minutieusement le médicament.
Merck a déjà débuté la fabrication de masse de molnupiravir et envisage d’ici la fin de l’année de produire plusieurs doses nécessaires pour 10 millions de traitements. Les chercheurs ont conclu des accords avec certains gouvernements, dont les États-Unis (1,7 million de médicaments) et la France (50 000 traitements).