Dans un sondage réalisé par Odoxa, Mascaret pour Public Sénat, LCP et la presse régionale, Éric Zemmour est plus que jamais sur le déclin. Dans ce combat de légitimité qu’il mène à distance avec Marine Le Pen, il est en chute libre et se fait devancer largement par la candidate du RN. Celle-ci le bat presque sur tous les indicateurs et s’affiche plus présidentiable que le polémiste.
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Une dégringolade spectaculaire
Deuxième personnalité la plus affichée en France après le chef de l’État, Eric Zemmour suscite plus de rejet dans l’opinion publique française. Alors que sa déclaration de candidature est prévue dans quelques jours, le polémiste voit sa cote de popularité s’effondre littéralement en un mois. D’après ce sondage réalisé du 17 au 18 novembre, seulement 16 % des personnes interrogées pensent que le polémiste pourrait remporter le prochain scrutin contre 32 % pour Marine Le Pen.
L’aspect le plus important de cette enquête d’opinion est certainement le rejet que suscite l’éditorialiste. Avec 61 %, soit 4 points de plus que le mois dernier, le potentiel candidat est la personnalité la plus rejetée en France. Au même moment, la candidate du RN descend et se retrouve à 49 %. Elle suscite moins de rejet que Jean-Luc Mélenchon qui est à 55 %.
Parmi les indicateurs pris en compte lors de ce sondage, une grande partie des électeurs qualifie le polémiste d’extrême droite. 70 % des sondés le trouvent agressif, raciste, misogyne et pas démocrate. 67 % des Français le jugent dangereux contrairement à Marine Le Pen que seulement 15 % des Français trouvent dangereuse, soit 37 points de différence.
Selon ce sondage, Eric Zemmour recule même sur les qualités qu’on lui connait jusqu’à présent. 61 % des personnes interrogées le trouvent intelligent et 66 % pensent qu’il possède des convictions profondes. Il enregistre ainsi une baisse de 8 points dans chacun de ces indicateurs par rapport au mois d’octobre.
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Moins d’engouement sur les réseaux sociaux et dans les médias
Jusqu’à présent, le polémiste reste le prétendant à l’Élysée le plus en vue dans la sphère médiatique. En septembre, on lui attribue même le nom de la bombe médiatique. Certes, il reste toujours présent sur les plateaux de télévision, mais ne monopolise plus les attentions comme il le faisait encore il y a quelques semaines.
De même, sur les réseaux sociaux, un terrain sur lequel il s’illustrait parfaitement, ses propos ne suscitent plus de débat. Comme exemple, ses déclarations effectuées devant le Bataclan par rapport aux attentats du 15 novembre 2015 n’ont suscité de réaction que dans l’élite politique. Parallèlement, la candidate du RN voit sa cote grimper sur les réseaux sociaux. À titre illustratif, elle passe de 282 000 mentions en octobre à plus de 375 000 en novembre.
Même à droite où l’éditorialiste se sent plus aimer que Marine Le Pen, il est également en perte de vitesse. « Il chute particulièrement ce mois-ci (-7 points) auprès des sympathisants de droite hors RN tombant à la 16e place de leur classement avec seulement 31 % de cote d’adhésion. Marine Le Pen, elle, progresse de 5 points auprès d’eux (elle est 9e) pour atteindre 38 % et devance nettement Éric Zemmour auprès d’un électorat initialement plus favorable au polémiste qu’à la candidate du RN », analyse Gaël Sliman, président d’Odoxa.