Stéphane Bern quitte Paris, il n’est pas du tout tendre avec les soutiens d’Anne Hidalgo dans le rang des écolos !

Même s’il se décrit un « amoureux » de la ville capitale, Stéphane Bern va faire ses adieux à Paris d’ici le mois de décembre.

Même s’il se décrit un « amoureux » de la ville capitale, Stéphane Bern va faire ses adieux à Paris d’ici le mois de décembre. Il préfère désormais vivre à la campagne, et pour cause, il fustige le « laisser-aller général », à « la violence » et à « l’enlaidissement » de la ville, en partie fruit des décisions politiques.

 Où est passée la Ville Lumière ?

Dans une interview qu’il a accordée au Parisien ce samedi 13 novembre, Stéphane Bern se montre offensif sur l’état de la capitale. Il évoque entre autres « la saleté », « les trous dans la chaussée », « les chantiers permanents », « le bruit », la disparition du « mobilier urbain qui fait partie intégrante de l’identité visuelle » de Paris, mais aussi la « violence » qui émaille le quotidien des habitants.

« Il faut entendre comme les gens se parlent. La circulation est une source inouïe de tensions. Les voitures contre les piétons, les trottinettes contre les vélos, les scooters contre les voitures… Cette guerre des roues est insupportable », s’indigne le monsieur patrimoine du gouvernement, qui ne cache pas ses dents contre « les vélos qui roulent à contresens » de même que les utilisateurs de trottinettes « abandonnées n’importe où ».

« Je déplore un laisser-aller général, et même un certain enlaidissement. Paris est devenu une poubelle où les gens se débarrassent de tout, n’importe où et n’importe comment. Où est passée la Ville Lumière ? », s’interroge-t-il.  À la faveur du confinement, l’animateur a donc pris la décision de quitter son appartement de Pigalle pour sa maison dans le Perche fin 2022.

« Les alliés écolos font du chantage » à Hidalgo

Les constats de Stéphane Bern rappellent ceux de #SaccageParis ; un mouvement pointe sur les réseaux sociaux diverses images peu reluisantes de la ville, et attribue cette dégradation de la ville à la maire actuelle Anne Hidalgo.

Si d’un côté, l’animateur s’est aligné sur la même onde que ces derniers, il ne s’en pas autant pris à la maire candidate avec qui il entretient « des relations presque amicales ». « Sa tâche est loin d’être simple, et que je sache, ce n’est pas elle qui salit, et ce n’est pas la faute des éboueurs. Les premiers responsables, ce sont d’abord les usagers », défend Stéphane Bern.

« J’espérais qu’ils deviennent les défenseurs de notre patrimoine urbain et des arbres… Or il n’y a jamais eu autant d’arbres abattus ni autant de bétonisation. À croire qu’ils sont favorables à l’artificialisation des sols », s’indigne Stéphane Bern.

Ce n’est pas la première fois que le monsieur patrimoine s’aventure à lancer des invectives contre les représentants écologistes. En mai dernier, il s’était élevé contre « le diktat éolien qui brasse du vent », s’attirant les faveurs de la droite. Mais certainement pas celles d’Anne Hidalgo qui mise au contraire sur les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire pour sortir du nucléaire.

Afficher Masquer le sommaire