Vaccination pour le personnel soignant : le CHUG suspend les contrats des personnels non vaccinés dès lundi !

D’une crise sanitaire, nous sommes en train de passer à une crise entre travailleurs et administration. On pourrait passer aussi à une crise sociale si les menaces de suspensions d’agents entre en vigueur.

D’une crise sanitaire, nous sommes en train de passer à une crise entre travailleurs et administration. On pourrait passer aussi à une crise sociale si les menaces de suspensions d’agents entre en vigueur. Plusieurs travailleurs ne pourront plus travailler au CHU de la Guadeloupe à partir du lundi prochain. A moins qu’ils se mettent en règle.

Suspension de contrat de travail des agents non vaccinés

L’information vient de Gérard Cotellon dans une ambiance peu reluisante entre les travailleurs et l’administration. Selon ses déclarations, à partir de ce lundi, onzième jour du mois d’octobre, les travailleurs qui ne seront pas vaccinés contre le covid-19, seront suspendu.

Cette annonce vient à un moment où plusieurs usagers du Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe se désolent de l’atmosphère qui règne. Il reste encore une forte mobilisation contre l’obligation vaccinale des agents de santé dans ce centre. Une situation tendue qui met à mal le bon fonctionnement du centre.

Les mouvements de contestation au sein du CHUG

Les manifestations n’ont pas baissé depuis près de 10 jours. Ils prennent une allure de plus en plus violente chaque jour. Des actes de vandalisme sont commis sur les lieux. Depuis le début, il n’est pas question pour l’association des travailleurs d’accepter l’obligation vaccinale. Les autorités du centre ont dénoncé des cas de destruction de bureau et plusieurs matériels de travail lors des manifestations.

Plusieurs autorités ont reçu des menaces de mort et autres intimidations. Les modes de blocage des lieux sont entre autre le déversement d’huile de vidange dans des locaux, et l’usage de colle par ailleurs. C’est un centre complètement transformé en champ de batail qu’on observe.

Les dispositions prises par les autorités et les répliques des travailleurs

Pour la direction, aucun acte ne restera impuni. Depuis le début de ce désordre, plusieurs plaintes ont été déposées. Contre les agressions, contre les menaces, contre les destructions de biens ; les responsabilités seront situées. Pourtant, les travailleurs mécontents se disent innocents de toute accusation. Pour eux, leur mouvement et même les attaques seraient proportionnelles à l’injustice de cette loi.

Le syndicat parle de loi de restriction des libertés. Selon certains travailleurs, les dirigeants ont choisi délibérément de mettre en jeu leur travail, et il faut se battre. Aucun moyen n’est de trop pour dire non à la mesure selon eux.

Que faut-il craindre à partir de ce lundi ?

Vu la tension qui ne baisse pas entre travailleurs et direction, il faut s’attendre à tout sauf la paix. La détermination des travailleurs à ne pas se laisser faire, doit faire peur. Déjà qu’il y a un grand disfonctionnement dans le centre, le pire peut venir. Lorsque l’administration mettra en exécution sa menace de suspensions, il y aura certainement plus de perturbations.

Il faut donc craindre plus de violence. Ils sont actuellement plus d’un millier, toutes catégories confondues concernés par cette mesure de suspension. Des lettres d’avertissement ont été envoyées à plusieurs centaines d’entre eux pour les prévenir. Il ne reste que les lettres de suspensions à partir de ce lundi en cas de non soumission à l’obligation vaccinale.

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