Après être écarté de la campagne présidentielle, Mathieu Orphelin dévoile sa part de vérité !

Le porte-parole de l’EELV Matthieu Orphelin, a reçu samedi 27 novembre la notification du parti qui met fin à ses rôles au sein du parti écologiste. Et pour cause, sa proximité avec l’ex-ministre, Nicolas Hulot, accusé de viol et d’agressions sexuelles.

Le porte-parole de l’EELV Matthieu Orphelin, a reçu samedi 27 novembre la notification du parti qui met fin à ses rôles au sein du parti écologiste. Et pour cause, sa proximité avec l’ex-ministre, Nicolas Hulot, accusé de viol et d’agressions sexuelles. Le député de Maine-et-Loire comprend les interrogations, mais il plaide non coupable, se livre sur ce dont il avait connaissance et revient sur ses divergences avec la campagne présidentielle de Yannick Jadot.

« Ce n’est pas anormal que les gens se demandent s’il y avait un système organisé »

Au cours d’un entretien accordé à Ouest-France, l’ex-porte-parole des écologistes est revenu sur la nature de ses liaisons avec Nicolas Hulot. Il estime comprendre les questionnements autour de ce que savaient les proches de l’ancien ministre, accusé pour viol et agressions sexuelles. « Ce n’est pas anormal que les gens se demandent s’il y avait un système organisé », a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « La réponse est non. J’ai dit immédiatement mon soutien aux victimes. Je salue leur courage d’avoir parlé. Ce n’est pas rien et c’est très grave, ce qui a été dévoilé, même s’il a droit à la présomption d’innocence ».

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Matthieu Orphelin ne s’est pas rendu compte, malgré sa proximité avec M. Hulot qui puisse corroborer les faits dénoncés par les victimes. « Ce que j’ai vu, et que tout le monde a vu puisque c’est dans le livre de Bérengère Bonte, c’est que c’était un dragueur, un dragueur lourd, avec une attirance pour les femmes », a néanmoins précisé le député.

Des divergences sur la conduite de campagne de Yannick Jadot

L’ex-porte-parole reconnait aussi être en train de payer sa proximité avec le président de la fondation Nicolas Hulot. « J’ai sans doute servi de fusible facile, mais ce n’est pas très grave. Mais quand un plomb saute, il faut se demander pourquoi », a-t-il déclaré.

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D’un autre côté, son départ de l’équipe de campagne de Yannick Jadot était déjà en vue. « J’avais dit à Yannick Jadot que je partirais le 20 décembre au plus tard, pour cause de divergences », a-t-il livré au micro d’Ouest-France. « Les difficultés de la campagne, tout le monde les connaît… Quand Sandrine Rousseau dit dans L’Obs ‘’qu’on s’emmerde’’ dans cette campagne… Mais je voulais, de mon côté, le faire en douceur », a-t-il poursuivi.

Une autre divergence majeure dans cette campagne est la primaire populaire. « On peut parfois les trouver maladroits. Mais 190 000 personnes ont dit sur ce site qu’elles voulaient que les candidats de gauche et écologistes se retrouvent. Yannick Jadot a dit non et ne veut pas y participer. Je le respecte, c’est sa campagne, mais je pense qu’il fait une erreur », a-t-il déclaré.

Concernant son avenir politique, il a préféré fait fi de la question pour l’instant, car « Chaque chose en son temps ». Il tient néanmoins à préciser : « Le score que j’ai obtenu aux régionales à Angers, en tête avec 44 %, est la meilleure réponse à ceux qui disaient que les Angevins se détourneraient après mon départ de La République en marche, parti dont le candidat a fini à moins de 8 % ».

 

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