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Le jardinage n’est pas réservé aux personnes qui ont une grande cour. Il est possible de jardiner même en zone urbain. Voici quelques conseils pour créer votre propre jardin urbain à la rentrée.
Planifiez votre parcelle
Un jardin urbain peut occuper un terrain communautaire partagé, une partie d’une cour ou d’un toit, ou un conteneur sur un escalier de secours ou un rebord de fenêtre. La plupart des plantes comestibles ont besoin de la lumière du soleil, alors cherchez un endroit orienté vers le sud pour vos plantes.
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Se procurer les bons outils pour le travail
Les seules choses importantes dont on a besoin pour commencer un jardin urbain sont de la terre, un récipient ou un espace pour planter, et des graines. De nombreux jardiniers optent ensuite pour des pots en terre cuite, du compost (nous y reviendrons), des gants de jardinage, un arrosoir, des engrais organiques et du bois de construction pour les plates-bandes surélevées. Bien que les beaux produits de jardinage ne manquent pas, il est judicieux de commencer par un investissement minimal – les plantes ne sont pas difficiles à voir.
Testez votre sol
Tout sol dans lequel vous souhaitez faire pousser des aliments doit d’abord être testé pour vérifier son pH et ses niveaux de nutriments, ainsi que la présence de contaminants. La terre de la ville, en particulier, est susceptible d’avoir absorbé des toxines que vous ne voulez pas voir se retrouver dans vos légumes. Si le sol n’est pas contaminé, mais que son pH est faible ou élevé ou qu’il ne contient pas suffisamment de nutriments, il est facile d’y remédier à l’aide d’engrais, de compost et d’autres amendements. Si le sol est testé positif pour les toxines, il reste de nombreuses options pour le jardinage urbain dans des conteneurs.
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Faire de la terre
Fabriquer de la terre est aussi simple que de composter les restes de nourriture de votre table de cuisine. Les autres éléments qui peuvent être décomposés sont le papier, le carton et le journal déchiquetés et, en fonction des produits d’entretien ménager que vous utilisez à la maison, les déchets de la pelle à poussière et tout ce que vous aspirez avec votre aspirateur.
Les citadins peuvent conserver un bac à lombricompost sous l’évier de leur cuisine, un gobelet dans la cour. Il est aussi possible d’apporter leurs déchets à un jardin communautaire en échange d’une part de terre fraîche dans quelques mois. Si vous craignez les odeurs, gardez un bocal Mason à couvercle ou un sac de congélation dans votre congélateur et complétez-le au fur et à mesure – apportez des conteneurs pleins aux jardins communautaires.
Grandir
Les petits espaces ne sont pas forcément synonymes d’espace de jardinage limité. Le jardinage vertical permet de faire pousser des plantes le long des murs intérieurs ou extérieurs, ou le long de tonnelles dans la cour ou sur les toits. Les tours de pneus pour les pommes de terre, les suspensions murales en feutre pour les herbes aromatiques ou les feuilles vertes, et les treillis pour les pois, les haricots et les courges permettent d’obtenir de gros rendements dans des espaces réduits.
Les étagères sont une autre option intéressante pour les plantes, vous permettant de les empiler le long d’un garage extérieur ou d’un mur de la maison, ou le long d’une clôture en bois dans votre cour.
Établir un calendrier d’arrosage
En règle générale, il est préférable de laisser vos plantes sécher complètement entre deux arrosages. Sous certains climats ou à différentes périodes de l’année, cela peut signifier n’arroser qu’une fois par semaine (ou laisser la pluie arroser naturellement les plantes) ; dans d’autres cas, il peut être nécessaire d’arroser les plantes tous les jours ou tous les deux jours. Le calendrier d’arrosage dépend de la plante, du climat et de la période de l’année.