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Faire appel à une agence immobilière est la meilleure solution pour assurer une gestion locative. En effet, déléguer cette tâche fastidieuse et chronophage permet un gain de temps considérable et garantit la quiétude pour une rentabilité de votre investissement. Néanmoins, cette tranquillité a un prix. Il dépend de l’agence immobilière, mais aussi des missions que vous souhaitez confier à l’agence. Faisons un point sur les frais de gestion d’une agence immobilière.
Les frais de gestion en moyenne
Les frais de gestion dépendent de chaque agence, mais en moyenne, ils s’élèvent à 7 % des loyers. En fait, les frais hors taxes tournent autour de 5 à 10 % par contrat. Sinon, les prix peuvent varier en fonction de la grille tarifaire de l’agence et de la formule de prestation qui vous convient.
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Le calcul des bases pouvant être différent d’une agence à une autre, il est impératif d’être attentif lors de la mise en place d’un contrat. En fait, il n’y a pas que les services supplémentaires qui peuvent rehausser le coût d’une gestion locative d’une agence immobilière. Il y a aussi d’éventuels frais cachés qui pourront faire grimper la somme totale. Comparer des devis serait plus sage avant de choisir une agence immobilière. Sinon, notez que l’agence peut facturer différemment pour la recherche de locataire, l’établissement du contrat de location et la réalisation de l’état des lieux.
En général, les frais de gestion locative incluent : la perception des loyers, l’émission des quittances de loyers, le versement des charges et toutes les tâches de gestion courante.
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Coût d’une gestion locative : comment le calculer ?
Les agences immo utilisent, généralement, deux méthodes pour baser leurs honoraires de gestion. Le tarif peut être basé sur les loyers perçus ou sur le loyer nu et des charges.
En suivant ces bases, les agences immobilières proposent des forfaits incluant les services susmentionnés auxquels peuvent s’ajouter, ou non, d’autres avantages comme la gestion des impayés, le suivi des travaux ou la réforme annuelle du loyer.
Néanmoins, certaines agences calculent leur tarif en fonction du bien locatif. C’est-à-dire que tout entre en jeu : sa nature, son nombre de pièces, la superficie totale de l’immobilier locatif, sa situation géographique, etc.
Par ailleurs, il faut noter que frais de la mise en location (rédaction de l’annonce, recherche de locataire, visites,…), de rédaction du contrat de bail, de l’état des lieux d’entrée et de sortie, et l’assurance loyers impayés ne sont pas encore pris en charge par les frais de gestion locative. Si l’agence est libre de fixer ces tarifs, elle est quand même dans l’obligation de les afficher de manière transparente.
Sinon, il y a les frais qui sont à la charge du propriétaire et du locataire en même temps. On cite :
- les frais relatifs à la visite du bien à mettre en location ;
- les frais facturés pour l’établissement du contrat de bail ;
- les frais de la mise en place du dossier,
- les frais relatifs à l’état des lieux d’entrée uniquement
PS : Le montant facturé au locataire doit toujours être en dessous de celui prélevé au propriétaire.
Frais d’agence immobilière et loi ALUR
Pour éviter que la liberté des agences immobilières à fixer leur tarif se transforme en abus, les frais sont encadrés par la loi ALUR. Dans cette dernière est défini un barème de calcul qui permet de plafonner les tarifs d’agence.
Selon cette loi, les frais d’agence sont plafonnés en fonction de la zone géographique :
- 12 € par m2 de surface habitable en zone très tendue, notamment à Paris et 68 autres villes limitrophes ;
- 10 € par m2 de surface habitable en zone tendue
- 8 € par m2 de surface habitable en zone non tendue
Ces plafonds correspondent principalement aux frais généraux des agences immobilières. Si cette dernière doit faire un état des lieux, le plafond national par surface habitable fixée par la loi ALUR est de 3 € par m2. Bien sûr, ce n’est pas un plafond fixe. Le montant peut être révisé chaque année par le Ministre chargé du Logement.