Les pilules permettraient de réduire le risque de développer le syndrome des ovaires polykystiques chez les femmes !

De la puberté à la ménopause, les femmes sont exposées à plusieurs types de maladies. L’une des plus dangereuses est le syndrome des ovaires polykystiques.

De la puberté à la ménopause, les femmes sont exposées à plusieurs types de maladies. L’une des plus dangereuses est le syndrome des ovaires polykystiques. Une étude récente propose les pilules pour réduire les risques et en même temps prévenir un diabète.

Les pilules pour prévenir le syndrome des ovaires polykystiques et le diabète

C’est ce que révèle une récente étude faite sur des milliers de femmes au Royaume-Unis. Selon les résultats des chercheurs, cette solution serait un moyen efficace pour sauver plusieurs femmes. Le développement d’un diabète de type 2 survient dans la majorité des cas lorsqu’il y a problème au niveau des ovaires. Ce serait un moyen d’éviter aux femmes cette complication à craindre.

L’essentiel sur l’étude

Au Royaume-Unis, l’étude a connu la participation des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques et celles non atteintes. On dénombrait 64 051 personnes dans le premier groupe, et 123 545 dans le second groupe. Le premier objectif de l’étude était d’évaluer les risques de développement du diabète chez les deux groupes. Ensuite, procéder à une autre évaluation de l’effet des pilules orales sur les risques, spécifiquement chez celles atteintes. Après la première phase, 4 814 ont été ciblées pour la deuxième observation.

Les résultats convaincants

Au bout d’un temps déterminé, les chercheurs ont constaté premièrement que les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques avaient plus de risques.  Le risque de développer le diabète de type 2 était deux fois plus élevé chez elles que celles non atteintes. Par la suite, il a été constaté aussi que les pilules orales réduisent considérablement les risques du diabète chez les femmes déjà atteintes. Le taux de réduction est évalué jusqu’à 25%.

Les conclusions

Les scientifiques ont donc conclu que le syndrome des ovaires polykystiques est en lui-même un risque de diabète chez les patientes. Les pilules orales peuvent le prévenir. Par ailleurs, les pilules peuvent aussi réduire les risques du diabète lorsque la maladie est déjà là.

Dans la réalité, il semblerait que ce ne sont pas des kystes qui sont sur les ovaires. Ils sont confondus souvent aux follicules inachevés, selon les explications de certains spécialistes. Il y a tout de même une nuance : les femmes qui cherchent d’enfants ne peuvent pas prendre les pilules pour prévenir ni le syndrome, ni le diabète. Elles doivent chercher une autre solution.

Quelques symptômes du syndrome des ovaires polykystiques

Il faut repréciser qu’on ne le trouve que chez les femmes. Précisément chez celles qui peuvent déjà donner naissance quand on considère l’âge. On remarque donc chez les patientes une irrégularité des menstrues et parfois une absence chez certaines. Différentes parties du corps peuvent présenter une hyperpilosité. Il s’agit notamment du dos, de la poitrine, du visage et aussi des fesses. Certaines patientes perdent leurs cheveux et commencent par prendre exagérément du poids.

Il faut nécessairement aller en consultation pour être certain d’un bon diagnostic. Les symptômes sont multiples et varient d’une personne à une autre. Pour le moment, ce mal n’a pas encore un traitement approprié.

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