Présidentielle 2022 : Jean-Michel Blanquer, le défenseur de la laïcité de l’Etat, prend son envol !

Resté pendant longtemps à l’écart de la chose politique, le ministre de l’éducation nationale veut cette fois, faire parler son influence. Pour la cinquième rentrée au ministère de l’éducation nationale de Jean-Michel Blanquer, l’alerte a été donnée: il veut peser de tout son poids dans la réélection du président Emmanuel Macron.

Resté pendant longtemps à l’écart de la chose politique, le ministre de l’éducation nationale veut cette fois, faire parler son influence. Pour la cinquième rentrée au ministère de l’éducation nationale de Jean-Michel Blanquer, l’alerte a été donnée: il veut peser de tout son poids dans la réélection du président Emmanuel Macron. A cet effet, son creuset de réflexion dénommé le Laboratoire de la République va être lancé ce mercredi 13 octobre.

Promouvoir une écologie et un antiracisme républicains

Michel Blanquer tient depuis 5 ans les rênes d’un ministère de poids que nul parmi ses prédécesseurs n’a encore su maintenir pendant aussi longtemps. Pour son militantisme politique, il a d’abord identifié une lutte en faveur de la laïcité, puis aujourd’hui, un Think Thank pour apporter de nouvelles idées à la campagne présidentielle de 2022.

Dans sa nouvelle configuration politique, l’ancien recteur se fait accompagner par une plateforme internet ainsi qu’une cinquantaine de députés et une dizaine de collègues ministres. « On souhaite apporter des propositions concrètes dans la campagne présidentielle », explique un membre du consortium.

L’objectif du ministre de 56 ans est de proposer une écologie républicaine et un antiracisme républicains. Le workisme, c’est non pour Jean-Michel Blanquer, selon qui, il pourrait être schématisé en défense des minorités. Fini également le cancel culture, qui déboulonne les statues des figures historiques. Des idéologies qui depuis les universités américaines se sont tracées une trajectoire pour s’imposer en France devenant de sujets majeurs qui défraient la chronique en France.

Dans son laboratoire de la République, le ministre de l’Éducation nationale peut compter sur le soutien de quelques intellectuels dont, la philosophe Élisabeth Badinter et l’ancien directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val. Au sein de la Macronie, cette idée de Jean-Michel ne fait pas l’unanimité. Un de ses collègues, « Il ne faut pas que Jean-Michel Blanque soit la seule voix à s’opposer au wokisme, car il hystérise les débats ».

Un creuset intellectuel, politique et pratique

Alors que le président sortant ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat pour sa succession, les soutiens pour sa réélection ne cessent de se multiplier. Quelques jours plus tôt, c’est son ancien premier ministre, Édouard Philippe qui avait lancé son propre parti sans oublier de lui réitérer sa loyauté infaillible dans le cadre des présidentielles à venir.

En effet, pour le compte de sa think thank, Jean-Michel Blanquer pourrait compter sur la présence et les apports intellectuels de nombreuses têtes connues dans la sphère politique et intellectuelle française. En juillet dernier, ILopinion informait déjà que d’autres voix à savoir : Jean-Pierre Chevènement, Manuel Valls, Aurore Bergé, Caroline Fourest, ou encore Francis Chouat, soutiennent le projet.

La même source renseigne également sur ce que le projet date de bien longtemps. Mais il a dû passer une phase de dormance puisque le président le jugeait « pas mûr ». Le ministre, lui, défendait un laboratoire « à la fois intellectuel, politique et pratique ».

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