Quelles sont les promesses des deux nouveaux traitements de la covid-19 recommandés par l’EMA ?

Pendant que l’humanité pensait avoir une maitrise de la pandémie du covid-19 grâce aux vaccins, le virus résiste. Nous sommes en phase de tourner les regards vers de nouveaux traitements.

Pendant que l’humanité pensait avoir une maitrise de la pandémie du covid-19 grâce aux vaccins, le virus résiste. Nous sommes en phase de tourner les regards vers de nouveaux traitements. C’est ce qui ressort des recommandations de l’agence européenne des médicaments. Regkirona et Ronapreve sont les deux médicaments porteurs d’espoir.

Que faut-il espérer du Ronapreve et du Regkirona ?

Ce sont deux médicaments qui peuvent redonner espoir dans la lutte contre la pandémie du covid-19. Selon les explications des scientifiques, chacun d’eux joue un rôle spécifique. Pendant que l’un vise la diminution des risques de contamination, l’autre réduit les risques d’hospitalisation.

On utilisait déjà le Ronapreve pour empêcher la contamination aux formes sévères de la maladie. Il sera maintenant administré aux plus jeunes ayant plus de 12 ans avec un poids supérieur à 40 kg et à certains adultes. Il diminuera les risques de contamination. Quant au Regkirona, ce sont les complications qu’il limitera. Les patients les plus fragiles sont visés. Il aidera à réduire le besoin d’oxygène et les hospitalisations.

Sur l’efficacité de ces deux traitements

Pour l’instant, l’agence pense que ça vaut le coût de les essayer pour contrôler au mieux la propagation du virus. Plusieurs études complémentaires sont en cours pour donner plus de précisions sur les effets dans le temps. Il faut juste se contenter du fait que les médicaments ont déjà fait leur preuve d’efficacité sur plusieurs patients. Les modes d’emplois peuvent avoir un grand rôle à jouer dans le traitement. L’administration intraveineuse est pour le moment la seule plainte des patients.

L’origine des médicaments

Ce sont deux anticorps à capacité thérapeutique provenant de Roche pour le Ronapreve et Celltrion pour le Regkirona. Le premier est constitué de deux anticorps : Casirivimab ; Imdevimab ; tous monoclonaux. Tandis que le second en contient un seul : Regdanvimab.  Tous ces anticorps ont la capacité d’attaquer la protéine S du virus Sars-cov-2. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas envisager pour l’instant avec eux un soin préventif, au détriment du vaccin.

Qu’en est-il des vaccins en cours ?

Il ne s’agira certainement pas d’arrêter la vaccination comme mesure préventive dans presque tous les pays. Seulement que ces derniers ne donnent pas exactement le résultat qu’on attendait d’eux. Plusieurs études ont prouvé que l’effet des vaccins est réduit dans la protection. Sur des milliers de personnes vaccinées aux États-Unis, les chercheurs ont constaté qu’au bout d’environ huit mois, ces personnes pouvaient encore être contaminés facilement. La seule garantie qui reste à ces vaccins est qu’ils limitent les risques d’hospitalisations et de mort.

C’est l’une des raisons d’une rechute dans plusieurs pays. On parle d’une troisième vague dans plusieurs pays. La bataille est loin d’être gagnée même avec une troisième dose de vaccin.

 A quoi faut-il s’attendre dans les jours suivants ?

Certainement une course vers les nouveaux médicaments en même temps que vers les vaccins. Probablement une accumulation des mesures préventives et celles curatives. Avec cette recrudescence des cas de contaminations, il faut s’attendre à une reprise du combat et bien évidement à plus de morts. Cette probabilité est forte dans les pays qui jusque-là n’ont pas encore accès aux vaccins. Face à ces nouvelles contaminations, le respect des gestes barrières doit continuer.

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