Nombreux sont ceux qui se demandaient à quand le vaccin contre d’autres maladies autres que la covid-19. L’OMS est en train de répondre à cette question. On peut déjà commencer par parler du vaccin contre le paludisme. Cette maladie qui donne la mort à des milliers de personnes dans le monde et surtout en Afrique sera combattue d’une autre manière.
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Un premier vaccin contre le palu approuvé par l’OMS
La bonne nouvelle est tombée ce mercredi, le cinquième jour de ce mois d’octobre. Par communiqué de presse, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé indique la disponibilité du vaccin.
Pour Adhanom Ghebreyesus, c’est un grand succès pour la médecine et pour l’humanité. Ce succès donne plus de garanties à la santé des enfants qui sont les premières victimes du paludisme. C’est la première fois qu’on arrive à trouver un vaccin contre un parasite. C’est donc une double victoire : contre le paludisme, mais aussi une première dans le domaine des luttes antiparasitaires. Le directeur régional de l’OMS y voit un soulagement pour la santé infantile sur le continent africain.
Que savoir de ce vaccin !
Le RTSS : est un produit issu d’un laboratoire britannique. Il est une fabrication de GlaxoSmithKline. Ce vaccin sera capable de stimuler chez l’homme et surtout l’enfant, le système immunitaire.
Une fois ce renforcement fait, l’organisme sera prêt à barrer la voie à l’agent vecteur du paludisme : le plasmodium falciparum. C’est d’ailleurs le plus dangereux parmi tous les agents et aussi le plus présent sur le continent africain. Il a fallu attendre longtemps le feu vert de l’OMS. L’organisation le donne maintenant avec une recommandation à grande échelle de déploiement en faveur des enfants.
Quelques informations sur le paludisme
C’est le parasite plasmodium qui est responsable de cette maladie. Sa transmission se fait par les moustiques. Les anophèles infectés l’injectent dans l’organisme après les piqures. Quelques jours après les piqures de moustiques, le patient commence par présenter quelques symptômes.
On note une fièvre accompagnée de mal de tête. Il faut noter que la gravité de la maladie dépend du type de plasmodium responsable de l’infection. Chez certains patients, le vomissement et le manque d’appétit arrivent très vite les jours suivants. Il faut toujours des examens pour confirmer le mal. Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé, la population africaine en meurt plus.
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Comment se faisait la lutte contre le paludisme jusque-là ?
Il ne manquait pas de méthodes de prévention et de traitements. C’est seulement le vaccin qui manquait. La prévention qui est restée meilleure jusqu’à aujourd’hui est l’utilisation des moustiquaires imprégnées.
Partout dans le monde, la moustiquaire a montré son efficacité. Surtout sur le continent africain. Plusieurs campagnes de sensibilisation et de distribution gratuite de moustiquaires ont été faites. La moustiquaire aide simplement à échapper aux piqures de moustiques. Son efficacité a donc des limites.
Il existait aussi des traitements autorisés. On utilisait au besoin : la chloroquine, l’halofantrine, la quinine, l’artémisinine, le proguanil et plusieurs autres médicaments.