La pression de la pandémie sur les hôpitaux a commencé par baisser petit à petit. En attendant la fin de ce combat, on peut déjà commencer par faire les bilans. La covid-19 est en train de laisser des séquelles dans tous les secteurs. Il a été constaté une hausse du nombre d’IVG en France.
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Les statistiques
Selon les explications des responsables de la clinique Méditerranée, le secteur d’orthogénie a connu un bouleversement. Pendant cette période de covid-19, l’hôpital de Perpignan recevant l’assistance des professionnels dans son centre IVG a connu un changement de ses habitudes.
De mars à août, l’année dernière, les demandes d’interruptions volontaires de grossesses sont passées à environ 50% pour des grossesses qui dépassaient les 12 mois. Une situation critique selon le docteur Ordemann. Ceux règlementaires faisaient environ le tiers, contrairement au quart avant la pandémie.
Pourquoi une telle hausse ?
Il faut remarquer premièrement que pendant la pandémie du covid-19 le confinement limitait toutes distractions. Plusieurs couples ont eu l’occasion de rester véritablement ensemble toute une journée pendant longtemps. Les rapprochements sont un facteur d’augmentation des grossesses non désirées.
Malheureusement, pendant ce moment plusieurs personnes avaient peur de mettre pied dans les hôpitaux. Une peur de se faire contaminer, et une autre d’aller en quarantaine. Les hôpitaux ont majoritairement donné priorité à la pandémie. Plusieurs services ont été transformés en service de soins covid-19.
Qu’elle a été la suite pour les demanderesses D’IVG hors délai ?
Si cette curiosité n’est pas de trop, elle est une question qui peut poser des problèmes de droit. Selon les propos des autorités, il faut déduire d’abord que ce centre n’a pas pris le risque de leur donner satisfaction. Ce serait un risque de se retrouver devant la justice française.
On suppose certainement que plusieurs femmes n’ont eu d’autres choix que de garder leur grossesse. C’est possible. Ce qui est aussi possible est qu’il peut avoir des interruptions clandestines et surtout des problèmes de santé. Ce qui est sans doute selon les propos du gynécologue est que plusieurs femmes sont allées se faire avorter en Espagne.
Bon à savoir sur l’interruption volontaire de grossesse en France
Il convient de l’appeler un avortement décidé pour des raisons personnelles et non médicales. Ce genre d’avortement est encadré par la loi. Depuis 2001, il est permis à une femme de demander une interruption de sa grossesse.
Cette demande doit se faire avant que la grossesse ne dépasse 12 semaines. Après ce délai, ce n’est plus possible. Toute fois le médecin peut décider d’interrompre la grossesse si cette dernière représente un risque pour la mère. Dans de pareils cas, il n’est pas limité par un délai. Les méthodes autorisées sont celles médicamenteuses et instrumentales.
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Fréquence de recours à l’IVG en France
Selon les statistiques de santé publique, on enregistre jusqu’à 230 000 demandes d’interruptions par an. C’est un chiffre qui se justifie par plusieurs raisons. La méthode la plus souhaitée est celle instrumentale.
Les échecs sont fréquemment enregistrés pour celle médicamenteuse. Pour éviter tout risque, les agents de santé avec l’accord du patient l’orientent vers ce qui l’arrange après des consultations.