VIDÉO TEST : Heavy Rain (PS3)

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Contrairement à ce que nous voulions mettre en place, nous n’avons pas fait de vidéo premiers pas. A cela une raison, l’intérêt d’une vidéo premier pas, comme nous avons l’habitude de la faire n’aurait pas mis en valeur ce jeu. Et par ailleurs avec  fait qu’Heavy Rain vient de dépasser le million de copies vendues, ce billet vient à point pour conclure sur ce jeu qui fera date dans l’univers vidéoludique. Donc voici directement le vidéo test et notre avis bien sûr.

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Heavy Rain, mais qu’est-ce que c’est ?

Heavy Rain c’est un jeu français et surtout supporté par Sony développé par Quantic Dream. On leur doit le fameux Fahrenheit sur PS2 et Xbox à l’époque. Et surtout, Heavy Rain ce n’est seulement que le troisième jeu développé par ce studio et pourtant quelle qualité. Heavy Rain c’est avant tout  un jeu, non c’est plutôt une expérience intéractive, où nos actions ont une influence directe (en théorie) sur le scénario et le déroulement du jeu. Le tout avec un concept que l’on pourrait dénommé NQTE (New Quick Time Event) mais autant trouvé un nouveau nom et c’est le MPAR (Motion Physical Action Reaction) qui va nous permettre de vivre c’est expérience.

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Nos actions ont-elles vraiment une influence sur le scénario ?

Je serais tenté de répondre par non mais par oui aussi. Toutes nos actions ne vont pas influencer le résultat final mais certaines vont vraiment avoir un impact direct sur la finalité du scénario. Par contre on a le choix à tout moment de faire quelque chose où de ne pas le faire mais surtout de faire quelque chose de plusieurs façons différentes. Au final on se rend compte que le déroulement est directement impacté par nos actions et par moment c’est le scénario qui lui aussi se trouve affecté. Et une petite déception arrive donc sur ce point car l’on nous avait présenté ce jeu comme celui où tout ce que l’on fera aura une répercussion sur le scénario et au final ce n’est pas vraiment le cas mais quand même c’est la première fois (à ma connaissance) que l’on se retrouve avec une aussi grande diversité de cheminement.

Le MPAR mieux que le QTE ?

C’est certainement la plus grosse innovation de ce jeu car le MPAR n’est pas un simple QTE avancé, c’est par ce système que l’on rentre complètement dans l’histoire. Car il ne s’agit pas ici de simplement appuyer sur le bon bouton au bon moment, il faut aussi maintenir ou bien marteler une touche voir plusieurs, il faut aussi par moment ne pas aller trop vite pour effectuer les mouvements dictés par celui-ci par moment pour être précis. Certains choix se font aussi par ce système, d’autant plus que c’est par l’intermédiaire du MPAR que l’on va justement influencer sur le scénario. Au final le MPAR se révèle être le système parfait pour vivre c’est expérience mais il mériterait d’être mixé par moment avec un maniement « normal » mais c’est cette limite que vient l’intérêt du MPAR. Car oui la grosse différence entre le QTE et le MPAR c’est que le QTE est utilisé par moment, par intermittence dans les jeux alors que le MPAR lui est utilisé tout le long de l’aventure.

Mais avec tout ça le scénario et les personnages sont-ils mis de coté ?

Et bien en plus d’innover du coté de la maniabilité le fait que le scénario évolue en fonction de nos actions rend chaque partie unique. Car chaque personne pourra vivre une aventure différente (bon au vue du nombre de personnes qui ont joué au jeu il y a bien entendu beaucoup de personnes qui ont eu les même réactions) et cette richesse tant dans la narration que dans les possibilités d’embranchement font d’Heavy Rain un des meilleurs jeux du coté du scénario. Surtout que on ne s’attend pas vraiment à l’identité du Tueur aux Origamis. Par contre et c’est mon avis et uniquement mon avis, j’aurais aimé que l’identité de celui-ci change en fonction de nos choix tout au loin de l’histoire. Mais je cherche peut-être la petit bête pour rien. En tout cas le scénario, et par implication ses multiples chemins, est le plus grand atout d’Heavy Rain. Par ailleurs les personnages sont tellement travaillés et chacun d’eux étant plus ou moins torturés on pourrait très bien se dire que ce pourrait être de vrais personnes. On est face à des gens avec leurs différents problèmes et non juste à une caricature de idéologique de ce que doit être un héros de jeux vidéos.

Et au final on joue ou on regarde ?

Je vais vous répondre les deux, et j’irai même plus loin, on ne joue pas à Heavy Rain, on ne regarde pas Heavy Rain, on vit Heavy Rain. Car oui malgré quelques défauts, on est devant un jeu, non ce n’est pas un jeu c’est une expérience, ou comme David Cage (Le papa d’Heavy Rain) aime le définir, c’est un film interactif et comme tous films, ça ce regarde mais comme il est interactif, ça ce joue aussi. Certains diront que le jeu est moyen et qu’il manque d’action mais ce n’est pas notre cas, c’est un jeu énorme où chacun vit son aventure et surtout pour une fois qu’un développeur tente d’innover à aussi grande échelle et qu’un grand nom se lance dans le projet pour les soutenir, on ne peut qu’applaudir le résultat qui est vraiment au dessus du lot.

Note : 9 / 10 (légende des notes)

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