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Les recherches archéologiques ont déjà permis de déceler de nombreux secrets du passé, des découvertes incroyables qui, au fil des années, ont contribué à éclairer notre compréhension de l’histoire de l’humanité. Mais il existe encore des sites qui pourraient révéler des histoires capables de chambouler notre connaissance sur les anciennes pratiques humaines dans le passé. Cet article vous fait le point sur les sites archéologiques qui peuvent changer l’histoire de l’humanité.
Le temple Gobekli Tepe en Turquie
Situé en Turquie, à une dizaine de kilomètres au nord-est de la ville de Sanlıurfa, le temple Gobekli Tepe est considéré comme le premier temple de l’histoire de l’humanité. Selon les estimations, le site date de l’époque mésolithique, car l’édification aurait eu lieu à plus de 7 000 ans avant celle de la grande pyramide de Gizeh et 5 000 ans avant les menhirs de Carnac. Il a été découvert par une équipe menée par l’archéologue Klaus Schmidt. D’ailleurs, ce dernier a mené la fouille jusqu’à son décès en 2014.
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Ses recherches ont mené à une conclusion : l’aménagement du lieu ne serait pas destiné à l’habitation, mais plutôt à des cérémonies et à la pratique de rite culturelle. Cela a notamment été révélé grâce à l’analyse de l’emplacement des grandes pierres qui arborent le site, et dont sur certaines d’entre elles, sont gravées des représentations d’animaux de toutes sortes. Outre ce point, il y a aussi les piliers en forme de T dont quelques-uns s’élèvent à 5,50 m de haut.
Cette découverte archéologique extraordinaire pourrait remettre en question de nombreuses idées préconçues sur l’évolution de la civilisation humaine. L’existence de ce temple laisse en effet à croire que nos ancêtres étaient capables de réaliser des exploits architecturaux et religieux remarquables bien plus tôt dans l’histoire que nous ne le pensions.
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Les signes de la présence humaine en Amérique bien avant la fin de l’âge de glace
Si des vifs débats subsistent encore au sujet du processus de peuplement de l’Amérique du Nord, les découvertes récentes suivantes pourraient bien y mettre fin. Il s’agit de recherches menées dans la grotte de Chiquihuite et dans le désert de White Sands, au Nouveau-Mexique.
En fait, dans la grotte de Chiquihuite, une découverte a chamboulé les estimations de la première présence humaine en Amérique du Nord. Les travaux de fouilles menés par Ciprian Ardelean, archéologue à l’Universidad autonoma de Zacatecas ont permis la découverte de milliers de pierres qui auraient servi de lames, de pointes, de lances et d’éclats datant de plus 30 000 ans. Les études menées sur ces outils ont révélé que certains d’entre eux auraient été conçus avec un type de calcaire provenant d’ailleurs. Outre ce point, la présence d’ADN humain a aussi été détectée.
La découverte de traces de pas dans le désert de White Sands vient aussi renforcer l’argumentation de la présence humaine en Amérique bien avant l’estimation la plus communément acceptée de 13 500 ans. En effet, des empreintes ont été découvertes dans le sud-ouest des États-Unis, dans le désert de White Sands, au Nouveau-Mexique. Selon les études menées, ces empreintes auraient été laissées dans la boue il y a environ 23 000 ans. Elles viennent s’ajouter à un ensemble de preuves déterminant l’existence d’activités humaines sur le continent.
La découverte d’une mystérieuse pyramide dans la mer du Japon
Sous les eaux de mer de Yonaguni a été découverte une pyramide âgée de plusieurs millénaires. C’est un organisateur de plongées touristiques, Kihachiro Aratake, qui l’a remarqué à seulement 30 m de profondeur. La structure mesure approximativement 75 mètres de long avec une hauteur estimée à 25 mètres.
Des recherches effectuées par une équipe spécialiste en géologie marine menée par Masaaki Kimura professeur à l’université des îles Ryūkyū ont révélé qu’il s’agirait d’une construction humaine ancienne. Elle a été engloutie sous les eaux suite à un tremblement de terre, il y a plusieurs millénaires.
Mais d’autres spécialistes ne partagent pas le même avis. Ce qui est le cas du Professeur Robert Schoch, spécialisé en Science Naturelle à l’université de Boston, aux États-Unis. Ce dernier pense que cette structure est l’œuvre de la nature. Jusqu’à maintenant, le mystère plane sur la véritable origine de cette structure sous-marine. Il est bien possible qu’elle renferme des informations qui pourraient perturber l’histoire.