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Connue comme sa directrice de campagne, Sarah Knafo est un soutien qui pèse davantage aux côtés du probable candidat à la présidentielle, Éric Zemmour. Alors que son procès au tribunal correctionnel de Paris pour ses propos tenus sur les migrants mineurs isolés datant de 2020 s’ouvre, le polémiste a plus que jamais besoin de soutien. Et logiquement, il peut compter sur la proximité de sa conseillère politique, la jeune Knafo.
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Complicité de provocation à la haine raciale et d’injure raciale : les charges portées contre le polémiste
Ce 17 novembre 2021, l’ex-éditorialiste du Figaro a passé une journée compliquée. L’essayiste qui capitalise toute son énergie sur la promotion de son dernier livre devrait se présenter début décembre au tribunal de Paris. Mais il a été convoqué ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour être jugé pour ses propos sur les migrants mineurs isolés, qu’il avait jugés sur CNews de « voleurs, violeurs et assassins« . Ses avocats ont indiqué qu’il ne sera pas présent à l’audience. Face à cette épreuve, le polémiste d’extrême droite pourra compter sur sa fidèle conseillère, Sarah Knafo.
Très proche d’Éric Zemmour, Sarah Knafo, 29 ans, était présente lors de son dernier déplacement au salon « Made in France » à la Porte de Versailles à Paris le 14 novembre. Désormais sous les projecteurs, celle qui a mis un arrêt momentané à sa carrière de magistrate à la Cour des comptes pour suivre les ambitions de l’ancien éditorialiste du Figaro est devenue depuis peu sa directrice de campagne. Son dynamisme et son engouement pour la chose politique font d’elle une alliée indispensable du polémiste.
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Zemmour stagne dans les sondages pendant que son procès s’approche.
L’ex-chroniqueur de CNews a réussi une conquête médiatique spectaculaire suivie d’une montée en puissance dans les sondages. Par deux fois, depuis l’automne, il a dépassé dans les intentions de votes, Marine Le Pen à la surprise générale. Mais depuis un moment, il semble inamovible.
Il y a quelque temps, il a semé la division avec ses propos sur les attentats du 13 novembre 2015 et ses attaques contre l’ancien président François Hollande, estimant qu’il savait qu’un drame allait se produire et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’éviter. Une invective qu’il a lancée alors qu’il se trouvait en face du Bataclan, lors du triste anniversaire de la tragédie.
Ce mercredi, le supposé candidat à la présidentielle est cité à comparaître par le parquet pour complicité de provocation à la haine raciale et d’injure raciale, pour des propos tenus sur Cnews le 29 septembre 2020.
En effet, lors d’un débat de l’émission « Face à l’info » sur les mineurs isolés après un attentat devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, le chroniqueur avait déclaré : « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent ». Normalement, le procès devait se tenir en septembre, mais face à la grande quantité de parties civiles il a dû être reporté et sera plus long que prévu, informait Le Parisien.