Mentir sur son CV: quels sont risques de sanctions ?

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Avez-vous déjà menti sur votre CV ? Comme vous, beaucoup de gens ont été tenté de mentir sur leur CV mais ils ne l’ont pas fait. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils savent que c’est risqué. Contrairement à ce que vous pouvez penser, vous risquez des sanctions à mentir sur votre CV. Si le poste en question correspond au travail que vous avez mis longtemps à chercher et à trouver, ne commettez pas la faute de le rater en mentant sur votre CV. Nous en disons assez long à travers ces quelques lignes.

Quels sont les risques à mentir sur son CV ?

La notion de mensonge peut ne pas exister dans le code du travail. Mais contrairement à ce que vous pouvez penser, il y a des sanctions à encourir. Mettez juste en tête que les recruteurs d’aujourd’hui ont différents moyens pour vérifier la véracité des informations que vous insérez dans votre CV. Soit ils font appel à vos anciens employeurs ou vos anciens établissements. Un petit mensonge que vous pensez n’avoir pas d’impact sur votre candidature peut gâcher beaucoup de choses.

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Méfiez-vous si votre employeur n’a rien aperçu durant l’entretien. Pendant votre prise de poste, vous serez tout le temps exposé au risque d’être licencié et d’avoir un contrat arrêté. Pire encore, vous risquez d’être « black-listé » de toutes les sociétés qui sont en partenariat avec cette société pour laquelle vous avez menti. Et toute votre carrière sera détruite. Tout cela à cause d’un mensonge que vous jugez « petit ». Sur ce, si vous ne savez pas comment cacher les trous dans votre CV sans mentir, vous pouvez vous inspirer des exemples et modèles de CV professionnel en ligne.

Même si la loi n’accorde pas de sanctions pénales au fait de mentir sur son CV, sachez qu’un candidat qui présente un faux diplôme durant le processus de recrutement peut tout à fait être poursuivi pour délit de faux et usage de faux. Selon l’article 441-1, al 2 du Code pénal, il encourt une peine de 3 ans d’emprisonnement ferme et d’une amende de 45 000 €.

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Un salarié qui a menti sur son CV peut-il être encore licencié ?

Eh oui, comme mentionné plus haut, si votre employeur ne s’aperçoit de votre mensonge qu’après vous avoir embauché, vous risquez toujours d’être licencié. Quoi qu’il en soit, tout doit suivre des conditions. Pour le cas des fausses informations sur le CV qui sont considérées comme des manœuvres dolosives visant à tromper le recruteur, l’article 1137 du Code civil dit bien que « le dol est une cause de nullité de la convention lorsque les manœuvres pratiquées par l’une des parties sont telles, qu’il est évident que, sans ces manœuvres, l’autre partie n’aurait pas contracté ». Ce qui dit donc que le salarié ayant menti sur son CV risque de perdre son travail.

Quoi qu’il en soit, le mensonge en question doit être assez grave, c’est-à-dire ayant constitué un élément déterminant dans son embauche, pour permettre ce licenciement. C’est, par exemple, le cas d’un directeur de vente qui a fait croire durant son recrutement qu’il avait été précédemment travaillé dans ce même poste dans une entreprise concurrente or que c’est faux.

Par contre, le licenciement n’est pas valable si la mention litigieuse du CV n’est qu’imprécise et susceptible d’une interprétation erronée comme un candidat qui se dit avoir travaillé comme assistant de responsable de formation mais qui n’a eu qu’une expérience de 4 mois au titre d’un stage de formation. Selon la loi, ce n’est pas une manœuvre frauduleuse. C’est juste un petit mensonge pour améliorer un CV. Et l’information n’est pas fausse mais erronée. Le candidat a bien pris le poste mais en tant que stagiaire.

Ce qu’en dit la loi

Tricher sur son parcours et/ou ses diplômes est assez courant dans un CV. Mais est-ce que la loi punit vraiment ces personnes qui ont menti sur leur CV ? Selon ce que dit la loi de 1992, l’employeur a le plein droit de vérifier la véracité de toutes les informations incluses dans le CV d’un candidat par tous les moyens possibles. Si au contraire, il ne le fait pas, c’est lui qui aura des torts aux yeux de la Justice.

Mais comme expliqué plus haut, le niveau de sanctions attribué au candidat concerné réside dans l’appréciation du mensonge et dans l’incidence de celui-ci dans son embauche. Tout dépend donc de l’employeur. Si ce dernier juge que le mensonge a trop impacté le processus de recrutement du candidat concerné, il peut le licencier. Par contre, s’il n’y voit aucun inconvénient, il peut continuer de l’employer.

Aussi, les dossiers sont étudiés au cas par cas devant le Conseil de prud’hommes. Bref, tout cela pour vous convaincre que la bonne foi et l’honnêteté comptent beaucoup dans le processs de recrutement. Ce sont maintenant des qualités très recherchées des recruteurs car ils veulent travailler non pas seulement avec des personnes compétences mais aussi de bonne foi et qui sont dignes de confiance pour assumer toutes les responsabilités qui lui sont assignées. L’idéal est de savoir mettre en avant ses points forts pour ne pas figer l’attention du recruteur sur ses points faibles et/ou sur les trous de son CV.