Quel est le trouble du sommeil qui renforce le risque de rupture d’anévrisme ?

Pour être en bonne santé et conserver une bonne forme corporelle, le sommeil joue un rôle important.

Pour être en bonne santé et conserver une bonne forme corporelle, le sommeil joue un rôle important. L’insomnie constitue l’un des principaux facteurs de risque de rupture d’anévrisme cérébral, en plus du tabagisme ainsi que de l’hypertension artérielle, d’après une étude récente.

Les troubles du sommeil augmentent le risque de rupture d’anévrisme

Un anévrisme est un gonflement de l’artère cérébrale moyenne. Comme l’explique l’Institut national des maladies neurologiques et des accidents vasculaires cérébraux sur son site Web, l’enflure peut exercer une pression sur certains nerfs ou certains tissus cérébraux. Il peut aussi éclater ou encore se rompre, provoquant des saignements. Une rupture d’anévrisme peut présenter de nombreuses conséquences mortelles sur la santé humaine. Certains facteurs peuvent jouer un rôle déterminant dans le risque de rupture d’anévrisme, tel que le tabagisme ou encore l’hypertension artérielle.

Des chercheurs suédois ont identifié un autre facteur de risque : l’insomnie. L’étude, publiée dans le Journal of the American Heart Association le 3 novembre, affirme que ce trouble du sommeil peut être un facteur de risque potentiel d’hémorragie cérébrale causée par une rupture d’anévrisme. Selon l’Inserm, l’insomnie « d’après les recherches touche 15 à 20 % de la population, et 9 % d’entre elles souffrent d’insomnie sévère ».

L’insomnie est un facteur de risque

Afin de pouvoir bien mener les différents travaux, plusieurs chercheurs de nationalité suédoise ont examiné les différentes causes qui peuvent être associées aux ruptures d’anévrisme. Ces chercheurs suédois ont procédé à une analyse et à une comparaison des différents résultats de 7000 cas d’anévrisme et de 5000 cas de rupture d’anévrisme cérébral.

Ensuite, les scientifiques ont fait une évaluation du lien existant entre l’anévrisme et la prise de café, le sommeil, la glycémie, l’exercice physique, la pression des artères et le niveau de cholestérol. Le but était de déterminer ou observer quels sont les facteurs de risque potentiels d’anévrismes en relation avec le mode de vie. Comme résultat, l’étude réalisée a permis de soutenir que l’insomnie est susceptible de multiplier le risque de rupture d’anévrisme de 24%.

 

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Rupture d’anévrisme : le tabagisme et l’hypertension artérielle sont deux autres facteurs de risque important

Les scientifiques ont aussi étudié les facteurs de risque établis comme le tabagisme et l’hypertension artérielle. D’après les résultats issus de ces nombreuses études, le risque d’anévrisme chez les fumeurs est trois fois supérieur à celui des non-fumeurs. Comme le tabagisme, on dit que l’hypertension artérielle augmente le risque de rupture d’anévrisme. Une autre étude publiée dans le Journal of the American Heart Association en 2016 a souligné que les troubles du sommeil sont associés à un risque plus grand d’hypertension artérielle.

Cependant, les auteurs de cette nouvelle recherche concernant les facteurs de risque de rupture d’anévrisme, sont parvenus à une conclusion : « la relation entre l’insomnie et l’anévrisme devrait être confirmé par d’autres recherches beaucoup plus approfondies ». « Tous ces résultats méritent d’être mieux appuyés par les études à venir », a déclaré l’auteur de l’étude, le Dr Larsson, professeur agrégé d’épidémiologie à l’Institut Karolinska de Stockholm.

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